After 2 execrable albums in the early nineties (Tunnel of Love and Human touch), Springsteen had an exuberant musical activity ; The Ghost of Tom Joad, an acoustic album dedicated to Steinbeck’s Grapes of Wrath character, which was followed by a 2-year tour ; the release of a 4 cds box set containing unreleased material (some excellent live versions were published on bootlegs); this box set led to an E-Street Band reformation for a 3-year tour during which they played 20 year-old songs and which generated a double live cd recorded in New-York and containing 3 unreleased songs. In less than a year after this, Springsteen announced a new recording with the E Street Band, the first since 1985. This album (entitled The Rising)’s central theme is the 11^th September events and before going further in this review, I have to say that Springsteen pulls through with the lyrics despite the difficulty of the theme.

When you listen to this cd for the first time, the major problem is the terrible drum sound on a lot of songs and the use of a drum machine on 2 HORRIBLE songs (“Worlds Apart” and “Let’s Be Friends”) that should be wiped off the face of the earth. However, the album opens with a great song which let us hope better for the rest of the album: “Lonesome Day”. The second song deals with NYC firemen and if it is not a wonderful one, it could have been more scandalous. “Nothing Man”, the fourth song, is one of the good things of the album, as the other acoustic songs “You’re Missing” and “Paradise” which are simply beautiful. Then we come to 3 other flawed songs and you need to listen to them several times to appreciate them: “Empty Sky” and its deplorable way of remaining in the listener’s mind who had rather like to sing something else than “I woke up this morning to an empty sky” (this song does not deal with the twin towers but the disappearance of the beloved; there should be a play with words); “The Rising” (the single with its irritating pop aspect) and “My City of Ruins”.

“Waiting On A Sunny Day”, “Counting On A Miracle”, “Further on up the Road” and “Mary’s Place” are the more ‘rock’ songs and the best of the album (along with the dismal acoustic songs). The two latter mentioned bring us back to Springsteen early 80’s and fill the fan with joy.

To conclude, this album is surprising but it alternates good songs with horrible ones. It does not reach Tunnel of Love’s mediocrity but it is far from the excellence of Born To Run and Darkness of the Edge of Town. Anyway, there is still Springsteen’s astonishing voice.

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Après deux albums au début des années 90 pour le moins exécrables (Tunnel of love et Human touch), Springsteen a eu une activité musicale conséquente ; The Ghost of Tom Joad, un album acoustique dédié au personnage des Raisins de la Colère de Steinbeck, qui a amené une tournée mondiale de 2 ans ; puis la sortie d’un coffret de 4 cds contenant des inédits jamais parus sur des albums officiels (les pirates de 1978 contiennent néanmoins des versions enlevées de quelques unes de ces chansons) ; ce coffret a amené une reformation du E Street Band qui a défendu sur scène pendant 3 ans des morceaux vieux de 20 ans et qui a donné un double cd live enregistré à New-York avec 3 inédits. Suite à cela, en moins d’un an, Springsteen annonce l’enregistrement d’un nouvel album avec le E Street Band, le premier depuis 1985. Cet album, The Rising,a pour thème central les événements du 11 septembre. Avant d’avancer plus loin dans la critique de l’album, Springsteen s’en sort plutôt bien au niveau des textes avec un sujet aussi casse-gueule.

Premier problème lors de l’écoute de l’album : un son de batterie épouvantable sur de nombreux morceaux et l’usage d’une boite à rythmes sur 2 chansons à rayer de la carte (« Worlds apart » et « Let’s be friends »). L’album s’ouvre néanmoins sur une chanson réussie qui laissait espérer bien mieux du reste de ce disque : « Lonesome day ». Suit une chanson dédiée au pompiers new-yorkais qui sans être géniale aurait pu être bien plus scandaleuse et qui se laisse donc écouter. « Nothing man », la 4^e chanson est quant à elle une des réussites de l’album, tout comme les autres chansons calmes (« You’re missing » et « Paradise ») qui sont tout simplement belles. On en arrive à 3 autres chansons qui posent problème : « Empty sky » et sa facheuse façon de rester dans la tête de l’auditeur qui préfèrerait parfois chantonner autre chose que « I woke up this morning to an empty sky » (cette chanson ne parle pas de l’absence des tours mais du départ de l’être aimé, il doit y avoir jeu de mots) ; le single « the rising » et son côté variété plutôt agaçant ainsi que « My city of ruins » qui après plusieurs écoutes s’avère réussie.

« Waiting on a sunny day », « counting on a miracle », « Further on up the road » et « Mary’s place » sont les morceaux les plus rock et les meilleurs de l’album (avec les sombres chansons acoustiques) ; avec une mention spéciale pour les deux dernières citées qui nous renvoient à un Springsteen fin 70/début 80 qui réconforte le fan.

Au final, un album surprenant qui alterne le pire et le meilleur et qui sans atteindre la médiocrité d’un Tunnel of Love, est loin de la réussite d’un Born to Run ou d’un Darkness on the edge of town. Reste la voix à Springsteen qui paraît être dans une forme olympique.

Une tournée a directement suivi la sortie de l’album et elle s’arrêtera à Paris en octobre 2002 pour un concert déjà complet. Il devrait cependant y repasser plus tard dans l’année. 

-Humphrey Maurice. Translation by Blacklisted Igor and Humphrey Maurice.

/oct 1st 2002/