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Is
Norway hitting the headlines ?? As it was the case these last months, we are
taking a keen interest in a group coming from a “cold country”: Kaizers Orchestra doesn’t lack of original features.
The
lyrics for a start: we will always keep repeating how determining a factor in
export is the lyrics’ language but however obscure Norwegian might be, Kaizers
Orchestra’s music works. Penetrating vocals participate to it but it is the
atmosphere into which we are plunged that draws attention. It is the kind of
music we like to drink to during parties. In between rock and popular dances (musette
and celtic music), this band may be compared to Tom Waits. Even though there is
neither the husky and throaty voice, nor the inimitable crooner’s bluesy
musical aspect, the guitar playing and the atmosphere undeniably make you think
of him. Choruses to sing among friends (“ompa til du dor”) gives way to
melancholy you feel when the party is over and you have to come back home alone
to sleep (“fra siator til passasjer”), Ompa til du Dor remains an
album to share.
And the lyrics finally ?? No one has held anything against Sigur Ros because
their lyrics are incomprehensible…
-JG, translated by SEB WOOd
(SW:
some songs remind me of Deus’ In a Bar Under the Sea & Worst
Case Scenario.)
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La Norvège en tête d’affiche ??
Comme ce fut le cas dans les magasins rock ces derniers mois, c’est à un
groupe « venu du froid » que nous nous intéressons ici. Kaizers Orchestra ne manque pas d’originalité.
Les mots tout d’abord. On ne ressassera jamais assez combien la langue utilisée est un critère déterminant à l’exportation mais aussi obscur que puisse apparaître le Norvégien, avec Kaizers Orchestra ça marche. Et si la voix pénétrante n’y est pas pour rien, c’est l’ambiance dans laquelle on est plongé à l’écoute de ce disque qui retient l’attention. Le genre de musique qu’on aime écouter dans ses meilleurs soirées à boire. Entre rock, musette, musique celtique, c’est à Tom Waits que ce groupe peut être comparé. Evidemment, on ne retrouvera ni la voix rauque, ni le côté bluesy de l’inimitable crooner mais le jeu de guitare autant que l’environnement nous y ferons souvent penser. Et aux refrains à chanter entre amis (« ompa til du dor ») succède la mélancolie des fins de soirées lorsque l’on rentre seul se coucher (« fra siator til passasjer », Ompa Til Du Dor reste un disque à partager.
Et les paroles dans tout ça ?? Personne n’en a voulu à Sigur Ros de ne pas les comprendre…
-JG
/dec 1st 2002/